
Les éditeurs tiennent à remercier le photographe Marcos Hermes, et vous invitent à visiter le site Internet de cet artiste brésilien:
marcoshermes.uol.com.br
Musicien venu à la photographie pour approcher ses idoles au plus près, voilà bientôt 25 ans que Marcos Hermes vit ses deux passions avec intensité. Quiconque s’intéresse à la musique brésilienne a déjà vu un de ses travaux : avec plus de 600 pochettes d’albums dans les genres les plus variés et des milliers de concerts photographiés, il est devenu l’un des professionnels les plus recherchés du pays. Ses secrets sont pourtant simples : recherche incessante d’originalité et rigueur technique, alliées à une énergie dans le travail qui est en général l’apanage de la jeunesse fougueuse. Ceux qui ont collaboré avec lui le savent : c’est cette énergie contagieuse qui ouvre les portes et lui permet d’atteindre les meilleurs résultats…
Hermes a grandi à Nova Iguaçu, près de Rio de Janeiro, et il est encore animé par cet esprit juvénile du gamin en quête de ses groupes et artistes favoris. Des concerts de heavy metal photographiés pour des fanzines de sa banlieue, il passa à des lieux autrement dimensionnés comme le Maracanãzinho avec des festivals comme le Rock In Rio II, en 1991…
Le beau parcours qui l’a amené à devenir le principal photographe de l’industrie du disque au Brésil a commencé en 1999 avec la pochette de l’album de Cássia Eller Com Vocé Meu Mundo Ficaria Completo et celle de l’album Vivo de Ney Matogrosso. En peu de temps, son portfolio s’enrichit d’innombrables images d’artistes comme Gilberto Gil, Paulinho da Viola, Ivete Sangalo, Caetano Veloso, Djavan, Sepultura, Maria Bethânia, Jorge Ben Jor, Daniel, Rita Lee, Zeca Pagodinho, Maria Rita, Chitãozinho e Xororó, O Rappa, Maria Gadú et bien d’autres…
Marcos prépare actuellement Brasilerô, un ouvrage conçu comme une gigantesque galerie de portraits de la multitude d’artistes brésiliens qu’il a été amené à immortaliser… Un projet pour l’édition duquel il est encore à la recherche de partenaires.