À NOTER !
Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam choisi par la rédaction de la Revue écologiste S!lence , qui en a fait son "Livre du Mois", (N°382, de Septembre 2010).
LU DANS LA PRESSE...
« La documentation réunie est impressionnante , ... une véritable mine de renseignements. »
- Dominique BARI, journaliste,
L'Humanité (du jeudi 9 septembre 2010).
« Un réquisitoire implacable fondé sur des faits et des témoignages... »
- Yves HARDY,
dans le mensuel Alternatives Internationales
(N°48, de septembre 2010).
« Un livre en tout point remarquable... »
- Fabrice NICOLINO, journaliste,
militant écologiste et auteur,
sur le site Bakchich Info.
Voici les réactions enthousiastes des premières personnalités à qui nous avons soumis le texte ou la maquette du livre avant parution. Nous en ajouterons d'autres au fur et à mesure de leur réception. Mais votre avis de lecteur nous intéresse également ! N'hésitez pas à écrire et à nous envoyer votre propre commentaire...
« Il n’y a peut-être aucun langage réaliste suffisamment puissant pour traduire les horreurs de la guerre du Viêt Nam (le bombardement des villages, la destruction de l’habitat rural, le massacre de millions de gens, la dévastation d’un paysage magnifique, les effets cruels de l’Agent Orange sur les adultes et les enfants). Toutefois, nous l’avons vu à travers l’Histoire, la littérature s’est révélée indispensable pour donner à comprendre et percevoir, d’une manière profonde et émotionnelle, une réalité qui semble impossible à décrire dans le langage ordinaire. C’est pour cette raison que nous accueillons ici le livre d’André Bouny. Il constitue une contribution unique au grand ensemble de la littérature engendrée par la guerre du Viêt Nam. »
- Howard ZINN,
historien et intellectuel, (tiré de la préface).
« André Bouny a écrit un ouvrage complet qui replace la mise au point et l’utilisation des quantités massives d’Agent Orange pulvérisées entre 1961-1971 dans le contexte plus large de l’histoire du Viêt Nam et des longues années que dura ce conflit. Il offre également au lecteur une vision plus générale de la politique belliciste menée avec les herbicides et d’autres substances chimiques, et des nombreuses batailles juridiques qui se poursuivent aujourd’hui encore au sujet des produits chimiques. Son travail intègre de manière admirable les données scientifiques, politiques et historiques sur ce lugubre chapitre de l’histoire humaine. »
- Jeanne Mager STELMMAN, professeur de chimie physique,
spécialiste de la santé et de la sécurité au travail,
rédactrice du rapport le plus récent et complet sur l’Agent Orange.
« Les toxiques défoliants, dont l’Agent Orange, qui furent déversés massivement sur le Sud-Viêt Nam pendant la guerre américaine et qui contenaient de la dioxine, ont ravagé les écosystèmes naturels, et par voie de conséquence les équilibres de la vie de l’homme dans la région. C’est la première guerre chimique de l’histoire, la seule de cette ampleur qu’ait connue le monde à ce jour. Les effets principaux furent un bouleversement étendu, durable et sévère, des zones forestières et des terres cultivés, base essentielle pour une société agricole. Les effets de la dioxine ont poursuivi leur œuvre de destruction dans le silence et à long terme, tant sur les populations que sur l’environnement. En tant que scientifique, j’espère que ce livre de l’auteur André Bouny, peut-être le plus complet qui existe sur l’Agent Orange, sera un nouveau signe pour condamner l’usage des défoliants au Viêt Nam et pour alerter la conscience d’une humanité qui continue à être confrontée à la violence.»
- Vo QUY,
ornithologue et écologue vietnamien.
« J’ai rencontré André Bouny à l’occasion d’un rassemblement contre le développement des armes nucléaires. Comme moi, il est sensible aux conséquences néfastes que peuvent engendrer des technologies meurtrières, et le cas des victimes des essais nucléaires français nous a rapproché dans nos combats.
Alors même que nos gouvernants tentent de nous faire croire que nous tendons vers une pacification du monde – via la dénucléarisation de notre armement – les armes chimiques continuent de proliférer. Sous couvert de ne pas utiliser l’arme atomique, l’on développe des armes bactériologiques, chimiques ou à l’uranium appauvri tout aussi effroyables.
Concernant l’Agent Orange, ses conséquences sanitaires et environnementales sont loin d’être finies. Mais si l’on ne peut plus sauver la vie de ses victimes, nous nous devons au moins de dénoncer leurs bourreaux, ces mêmes marchands de mort qui recyclent et commercialisent leurs armes sous la forme de différents types de biocides grand public.
La mémoire des hommes étant courte, il est indispensable de rappeler les horreurs d’autrefois – au travers de témoignages authentiques et détaillés – afin que nous les empêchions de se reproduire. En ce sens, je pense qu’André a réussi son pari et je l’en félicite : son livre permet d’apporter une nouvelle lumière sur les heures sombres de notre passé. »
- Michèle RIVASI, professeur agrégée de biologie,
fondatrice de la CRIIRAD, députée européenne.
« Si le moindre doute subsistait quant à savoir si l’usage de l’Agent Orange, ce défoliant contenant de la dioxine, pendant la guerre du Viêt Nam constitue un crime de guerre abominable, cet ouvrage complet et passionnant d’André Bouny le fera taire à jamais. Depuis plus de 30 ans, à travers son art, son écriture, et la voix de son activisme politique, André Bouny s’élève avec passion, de manière franche et sans détours, contre ce crime de guerre impuni afin de rendre justice aux victimes de l’Agent Orange. Aujourd’hui, André est sans doute la plus grande source d’informations sur le sujet ; il a synthétisé sa profonde faculté d’analyse et de compréhension en un récit captivant. S’il existe une justice humaine universelle, le recours à la guerre chimique la viole incontestablement. »
- Leslie WIENER, documentariste
et réalisatrice de Agent Orange, une guerre sans fin.
« (…) André Bouny est un juste. Il fait partie de ces rares humains qui, par l’authenticité de leur engagement et une capacité d’obstination sans limite, font constamment bouger les lignes et permettent surtout à des victimes muettes d’être identifiées pour ce qu’elles sont par le plus grand nombre. Il est le mandataire formidable, ce livre en est l’illustration, des victimes vietnamiennes d’une des plus grandes tragédies du siècle dernier : elles méritent que leur parole soit portée universellement, et elles mériteraient tout autant que leur affliction soit reconnue par un juge national ou international. Ce livre, en forme de coup de colère, est de loin le plus complet que je connaisse sur le sujet, et surtout un précieux témoignage de l’immensité des souffrances causées par les ravages de l’Agent Orange que l’armée américaine utilisa lors de la guerre du Viêt Nam entre 1961 et 1971. (...) »
- William BOURDON, avocat
et militant des droits de l’Homme, (extrait de l’avant-propos).
« La méconnaissance du problème de la dioxine, substance chimique effroyablement toxique, ajoutant sa nocivité et sa persistance aux dégâts de l’Agent Orange utilisé lors de la guerre du Viêt Nam est immense, étonnante, chez beaucoup de gens de tous milieux sociaux. André Bouny, que j’ai l’honneur de connaître, a écrit une œuvre maîtresse sur ce sujet qui n’a jamais été traité de manière aussi complète, aussi documentée, depuis le savoir de pure chimie et les techniques d’emploi de ces armes de guerre, jusqu’aux aspects politiques et militaires et aux retombées médicales, sociales, économiques, juridiques et morales, précoces ou tardives. Le livre de ce Juste est un cri d’horreur, d’effroi, de colère en adéquation parfaite avec sa vie personnelle et ses engagements familiaux. L’analogie des dommages majeurs provoqués par l’Agent Orange couplé à la dioxine avec ceux occasionnés par d’autres produits tant militaires que civils est frappante. La qualité du texte, la présentation de ce livre, le soin apporté à la reproduction de documents divers, de photos et de cartes, sont remarquables. »
- Jean MEYNARD, médecin,
vice-président de l’association française Vietnam, les Enfants de la Dioxine",
et coauteur du livre Agent Orange, Crime d’hier, tragédie d’aujourd’hui.
« "La conscience de l’humanité est profondément troublée par la guerre qui se poursuit au Vietnam, et qui oppose le plus riche et le plus puissant État du monde à une nation de paysans pauvres en lutte pour son Indépendance depuis un quart de siècle" (Tribunal Russell, Londres, le 15 novembre 1966). À l’époque en effet, la "guerre du Vietnam" suscitait l’indignation de tous les hommes attachés à la liberté et au respect des peuples et de la personne humaine.
Alors que les combats sont terminés depuis 35 ans, on pourrait penser que "la conscience de l’humanité" s’est émoussée en constatant le silence qui entoure un prolongement tragique de cette guerre : le drame de l’Agent Orange. C’est le premier mérite de l’ouvrage d’André Bouny de rompre ce silence. Rares sont en effet les livres sur cette question, notamment en français, et celui-ci vient enrichir notre connaissance et notre réflexion sur ce drame.
Le second mérite est évident à la lecture de cet ouvrage : il traite de façon très complète l’ensemble des dimensions d’un drame très complexe où s’imbriquent sans cesse les aspects les plus divers : historique, scientifique, sanitaire, environnemental, politique, juridique, diplomatique, etc. N’étant ni historien, ni biologiste, ni environnementaliste, ni juriste, je ne peux porter de jugement sur ces différents aspects, mais je veux dire, ayant une certaine connaissance du dossier, que je ne peux qu’approuver le plaidoyer et les conclusions de l’auteur.
Enfin, le livre se lit avec un intérêt constant grâce à un style alerte, soutenu par l’engagement assumé de l’auteur auprès des victimes et du peuple vietnamien et par une iconographie qui ne peut laisser indifférent.
Il faut donc souhaiter un plein succès à cet ouvrage pour qu’il contribue à lever la chape de plomb qui règne sur l’Agent Orange et à mobiliser l’opinion publique sur la question. »
- Francis GENDREAU, démographe,
ancien président de l’association d’amitié franco-vietnamienne (AAFV),
et coauteur du livre Agent Orange, Crime d’hier, tragédie d’aujourd’hui.
« Ce livre, incroyable et troublant, est une analyse remarquable des conséquences génocidaires de l’Agent Orange fabriqué, entre autres, par la transnationale Monsanto. Les photos révèlent l’horreur de l’Agent Orange, images que beaucoup de gens préféreraient ne pas regarder, illustrant ainsi l’un des plus grands crimes contre l’humanité. À la fois critique et conscient, André Bouny explique, non sans émotion, comment ce crime s’est accompagné de la destruction systématique de tout un territoire. Il décrit l’histoire de ce poison et d’une guerre atroce en nous faisant comprendre que les fabricants américains ont vendu en pleine connaissance de cause cette "arme de la mort" volontairement utilisée par les ingénieurs chimistes des laboratoires militaires US durant la guerre du Viêt Nam. Le gouvernement états-unien connaissait-il les conséquences désastreuses de cette arme chimique ? Ce livre révèle également le long combat pour rendre justice aux millions de victimes de l’Agent Orange... Il faut absolument lire ce livre ! »
- Micheline LADOUCEUR, directrice associée du Centre de recherche sur la mondialisation,
rédactrice pour le site Mondialisation.ca .
« Il s’agit d’une étude détaillée et soigneusement documentée mettant en relief non seulement les crimes de guerre commis par les États-Unis au Viêt Nam, mais également la complicité des compagnies impliquées dans le développement de cette arme chimique. »
- Michel CHOSSUDOVSKY, professeur émérite de sciences économiques,
auteur et consultant international, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation.
« J’ai vécu en témoin puis en acteur cette guerre totale aux effets dévastateurs terrifiants. J’ai participé à la résistance aux côtés des victimes enfin vainqueurs au prix de sacrifices sans nom. Aujourd’hui devenu citoyen vietnamien, je mesure encore plus l’étendue de la blessure béante que la dioxine maintient au cœur des populations de ce pays. La menace quotidienne qu’elle représente pour les enfants de la paix. Le livre d’André Bouny est admirable par sa vérité, la richesse et la précision des informations qu’il nous expose, la rigueur de ses analyses. Il fait partie des ouvrages majeurs sur cette tragédie. C’est sans aucun doute un acte d’accusation implacable pour les responsables civils et militaires de ce crime atroce, un appui essentiel pour tous ceux qui dans le monde n’oublient pas les victimes vietnamiennes et américaines, qui veulent briser le silence des cimetières et en finir avec la raison du fusil. »
- André MENRAS, enseignant à la retraite
et résistant anti-impérialiste à la guerre du Viêt Nam.
« Ce nouveau livre, Agent Orange - Apocalypse Viêt Nam, raconte l’histoire d’un grand crime. Ce crime, commis il y a longtemps par les États-Unis, constitue encore de nos jours un bien triste héritage. André Bouny enquête depuis des années sur le sujet, et témoigne à destination de l’opinion publique afin d’obtenir justice pour les victimes de la contamination par l’agent orange. Son livre, à la documentation superbe, doit être lu si l’on veut que le monde reconnaisse le préjudice honteux fait au peuple vietnamien. En un sens, la guerre continue encore. Les souffrances de la population ne doivent pas être ignorées, et le gouvernement américain doit répondre de ses crimes contre l’humanité. »
- Bruce K. GAGNON,
coordinateur du Réseau global contre la Militarisation et la Nucléarisation de l’Espace.
« Quand j’ai rencontré André Bouny, je ne savais pas grand chose de la catastrophe qu’avait subie le Viêt nam du fait des épandages délibérés de l’Agent Orange par l’armée américaine. Je me souviens avoir été impressionné par le bonhomme, et avoir ressenti une certaine tristesse à l’idée que tant de détermination et de générosité, au service d’un combat si juste, ne trouvent pas davantage d’écho dans le débat public. André semblait alors prêcher dans le désert... Que de chemin parcouru, jusqu’à ce livre puissant, bouleversant d’humanité et néanmoins d’une rigueur à l’épreuve des plus sombres dénis ! Nul doute que cette contribution majeure fera date dans le combat pour la reconnaissance des victimes de cette guerre épouvantable, et servira, au-delà, la cause de tous ceux qui luttent pour empêcher, puis punir, les fauteurs de guerre et les industriels qui leur prêtent assistance. »
- Xavier RENOU,
ancien chargé de la campagne Désarmement nucléaire à Greenpeace France,
fondateur des Désobéissants
« La politique de la "terre brûlée" dans le but de décourager l’adversaire, voilà une vieille recette que les Occidentaux ont perfectionnée au cours de leurs guerres coloniales. "Only we can prevent forests" était la devise de l’US Air Force à l’époque de la guerre du Vietnam, rapportait le journaliste Robin Clarke en 1971. Considérer les civils comme un objectif à part entière, la deuxième guerre mondiale l’a illustré. Le recours aux armes de destruction de masse (Hiroshima/Nagasaki) préfigure les guerres contre les générations futures. Triste ironie de l’histoire, les armes dont il est question ici sont des dérivés de ce qui symbolisait un certain type de "développement", comme dans le cas des herbicides, censés augmenter la productivité de nos terres agricoles, contribuer à cette "révolution verte" qui s’est vue décerner un prix Nobel de la paix. Merci à André Bouny de réunir toute l’info aujourd’hui disponible.
Faire en sorte que ce genre d’écocide et de destruction durable ne passe pas inaperçus est un défi à relever. Déjà en 1992, lors de la première conférence de révision du Traité ENMOD (1978) à Genève, les États signataires ont rédigé et approuvé un texte qui dit bien que "l’usage des herbicides (…) en tant que méthode de guerre appliquant une technique modifiant l’environnement est interdite si l’emploi des herbicides bouleverse l’équilibre écologique d’une région (…) Mais ce traité de 1977 – le premier à lier désarmement et environnement n’a pas été signé ou ratifié par la France (toujours pas en 2010 !) Pas plus que la convention sur les armes chimiques, ENMOD n’interdit la fabrication ou la possession d’herbicides !
Rares sont les [auteurs] français comme André Bouny à ne pas exonérer le complexe militaro-industriel et militaro-chimique des dégâts environnementaux. »
- Ben CRAMER, journaliste,
vice-président de l’Association des Journalistes pour l’Environnement.
« Je suis très heureux que cet ouvrage ait vu le jour. Je dois féliciter l’auteur, M. André Bouny, pour son travail remarquable, qui présente de manière exhaustive le sujet de l’Agent Orange/Dioxine, et la dévastation que son utilisation excessive et parfaitement injustifiée a causé au Viêt Nam, aussi bien au pays qu’à son peuple, et aux générations futures. Cela ne pouvait être réalisé que par une personne comme M. Bouny, tout entier dédié à aider les enfants vietnamiens. Mais cela n’aurait pas été possible sans le soutien de l’éditeur… Je souhaite à ce livre un franc succès et je sais que l’auteur continuera sa mission avec l’énergie et le dévouement qui le caractérise… »
- Jitendra SHARMA, juriste,
avocat à la Cour suprême de l’Inde.
« ... J'ai trouvé ce livre formidable et indispensable. L'un des meilleurs travaux que j'ai lus sur le sujet... »
- Laurence JOURDAN,
journaliste et documentariste,
auteur de Agent Orange, Retour en enfer.